dimanche 12 décembre 2010

Ma réaction à la sortie du rapport de l'A.N.S.E.S

Maigrir n'est pas anodin mais ne pas maigrir quand on en a besoin menace gravement la santé, la vie et le bonheur.

Un rapport de l'Anses a étudié les risques inhérents aux régimes et méthodes proposées pour maigrir. Il en ressort que pour ne prendre aucun risque, il faut rester dans l'équilibre, manger de tout en petites quantités, c'est à dire rester dans le système sans risque des Basses Calories.

C'est une nouvelle contre-attaque de l'establishment qui défend toujours son dogme et qui tente d'étouffer le scandale de l'incapacité de la médecine occidentale à faire face au drame du surpoids.
Chaque année depuis 1950, il y a un peu plus de gros en France. 50 000 personnes meurent chaque année de leur surpoids, de leur diabète, de leurs affections cardiovasculaires, d'accidents vasculaires cérébraux, de cancers du sein directement corrélés au surpoids. 
Incluons dans cette population ceux et celles qui souffrent de troubles rhumatologiques, respiratoires, qui ronflent et souffrent d'apnées du sommeil. 

Et tant de femmes surtout qui vivent leur surpoids dans la détestation, la perte de confiance, la dévalorisation et la culpabilité, l'effondrement de l'estime de soi, l'ostracisme et la marginalisation.
20 millions de français en surpoids, un cout humain et financier qui inquiète tous les gouvernements du monde. Et pour toute réponse : "Attention, maigrir n'est pas anodin".

Face à l’épidémie de surpoids, il importe de savoir si on accepte le surpoids comme une caractéristique du nouvel homme ou si l’on tente de résister.
Je suis de ceux qui se sont donnés pour mission de se battre.

Il est temps, face au 5ème fléau humain, il est grand temps que l'on mette en balance les risques d'un régime et ceux d'une absence de régime.

J'en appelle aux politiques afin qu'ils cessent de s'en remettre toujours aux mêmes experts. Qui sont ces experts ? Des chercheurs qui connaissent mieux les rats de laboratoire que les obèses en souffrance, des administratifs de bonne foi qui gèrent des dossiers avec l'obsession paralysante du principe de précaution. Aurait-on été sur la lune si l'on redoutait la peur du vide ?

Si j'avais une mère, une fille ou une femme obèse, je m'appliquerais à la faire maigrir avec efficacité. Ne jamais oublier qu'un gros ou une obèse est une personne qui se noie. Et se contenter en cette situation critique de lui enseigner les gestes équilibrés de la nage est le meilleur moyen d’
accélerer la noyade.

Dr Pierre Dukan 
 

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