mardi 4 septembre 2012

J'apporte mon soutien au maire de New York Michael Bloomberg



Aux États-Unis, le surpoids et l’obésité touchent 60 % des adultes et plus d’un enfant sur trois. 
Alors que l’OMS a désigné l’obésité comme la 5e cause de mortalité dans le monde, le maire de New York  Michael Bloomberg a décidé de lutter contre le fléau. Parmi les mesures proposées, celle visant à limiter la consommation de boissons sucrées à New York fait l’objet d’une âpre bataille entre la Mairie et les lobbies agro-alimentaires. Mais c'est une mesure pionnière pour lutter contre l'obésité.

Les études épidémiologiques et cliniques ayant mis en évidence une corrélation positive entre la consommation de boissons sucrées et le surpoids, le maire de New York souhaite en effet interdire la vente de sodas de plus d’un demi-litre dans les restaurants, fast-foods, cinémas et distributeurs de boissons de la ville.

La décision finale revient à la Commission de la Santé de la ville, qui se prononcera le 13 septembre sur cette proposition.

Souhaitant bénéficier du soutien de figures d’autorité en matière de nutrition, Michael Bloomberg a fait notamment appel à moi, et j'ai immédiatement soutenu sa démarche.

« Le duo sucre / insuline est désormais identifié comme le grand coupable du surpoids dans le monde. À partir d’une certaine quantité, le sucre ne peut être stocké dans le corps que dans les tissus adipeux, ce qui veut dire qu’il se transforme directement en graisse.
Si nous voulons lutter efficacement contre le surpoids et l’obésité, nous devons être déterminés à limiter la consommation de glucides, qui est d’autant plus dangereuse qu’elle crée une addiction. »

 Limiter la consommation de boissons sucrées est un premier pas dans la lutte contre le surpoids et l’obésité. En tant que médecin, j'apporte tout mon concours à la décision courageuse de Michael Bloomberg, qui j’espère inspirera d’autres mesures de ce type, aux Etats-Unis et dans le monde, à commencer par la France.  »

A propos de la polémique du "Daily Mail"


J'ai eu l'opportunité de rencontrer à Londres Liz Jones, l'une des journalistes et écrivain les plus connues du monde anglo-saxon. Nous avons longuement conversé sur de nombreux sujets relevant de ma vie de médecin et de mon combat contre le surpoids dans le monde. Ex-anorexique, elle était venue avec ses a priori et nous nous sommes quittés en grande affinité. Son interview a été publié dans un article de fond dans le journal de langue anglaise le plus diffusé au monde, et dans un supplément de week end touchant plus de 30 millions de lecteurs.
De cette large interview, une journaliste française a extrait trois mots et en a fait un sujet de polémique. D'une certaine manière, cela me plait car ce que je dis est entendu et me permets d'approfondir ma pensée.
Qu'en est-il ? Liz m'a demandé si j'étais choqué par les grands obèses américains. Je lui ai répondu : "Non, je souffre pour eux, j'ai de l'affection pour eux car, s'ils ne sont pas malades comme ils le seraient du cancer, ils ressentent qu'ils sont marginalisés par leur société.
Puis elle m’a demandé si je les jugeais et j'ai répondu "Non, c'est comme s'ils étaient malades mais d'un problème psychologique et affectif. Je n'ai jamais vu d'obèse qui m'ait dit "je me sens bien dans ma tête". Puis j'ai ajouté que le fait de traverser une période heureuse arrête le besoin de compenser dans l'aliment. Ainsi, le fait de tomber amoureux réduit immédiatement votre prise d'aliments, c'est automatique."
Il est difficile d'ignorer que dans l'élaboration d'une obésité, les émotions, l'affect, le psychisme et le mental sont en cause. D'autant que l'anglais n'est pas ma langue maternelle et que les traductions modifient souvent le sens du discours.
Mais de là à titrer : "Pour Dukan, l'obésité est une maladie mentale" Est-ce bien raisonnable ?

J'aimerais profiter de cette occasion pour faire le point sur ce sujet de civilisation qui intéresse tant de personnes aujourd'hui. J'aimerais vous présenter deux acteurs du grand théâtre humain : l'individu et la société, deux structures relevant de deux niveaux d'organisation différents mais tous deux inséparables de la condition et de l'espèce humaines.

L'individu, vous ou moi, avons pour fondement le besoin et l'envie de vivre. Ce besoin émane d'un Pulsar de vie retranché au plus profond de notre cerveau archaïque et qui émet l'envie de vivre et l'énergie qui l'anime. Cette volonté primordiale se déploie à travers les comportements de recherche de la récompense tels  la sexualité, l'aliment, la réalisation sociale, le besoin de nature, celui du sacré, du beau, de l'appartenance au groupe. J'ai recensé ces dix grands besoins humains donnant lieu à récompense. Lorsque ces besoins sont satisfaits, une sensation de plaisir nait tandis qu'en profondeur est sécrété de la sérotonine qui par la dopamine interposé revient recharger le Pulsar de vie. La boucle est fermée et la vie se perpétue naturellement encadrée par ces médiateurs chimiques.

La société est normalement au service de l'individu mais depuis 1944, depuis les accords de Bretton-Woods, le monde a opté pour un modèle économique inédit, le dogme de la croissance indéfinie. C'est à l'échelle de la structure de l'individu, l'équivalent du Pulsar de vie. Pour que la Croissance se perpétue, il faut que la production croisse et que la consommation suive. Pour parvenir à faire consommer un consommateur gavé, il faut deux incitations: une incitation positive à adopter un nouvel objet à consommer qui s'effectue avec la puissance du markéting, de la publicité, de l'engagement des faiseurs d'opinion. Et une incitation négative qui consiste à déprécier les grands besoins fondamentaux comme la famille, le mariage, le sacré, le travail etc. qui ont le grand inconvénient d'être gratuits. Or ces objets de consommation inventés et bien ficelés ne fournissent qu'une satisfaction superficielle et éphémère. Mais surtout, ils doivent être acquis et payés avec le produit d'un travail qui n'est jouissif ou seulement satisfaisant que pour un nombre restreint d'individus.
Ce conflit entre l'individu qui cherche son bonheur en suivant la voie de ses choix d'espèce et une société qui veut vendre sa production afin de croitre sans fin, se solde aujourd'hui par la victoire de la société et le désarroi d'un grand nombre de sujets vulnérables qui trouvent refuge de survie dans l'aliment. C'est le triomphe de la Ruche sur l'Abeille.
Aujourd'hui, nul ne cherche à devenir obèse et s'il en existe autant, il faut admettre qu'ils le deviennent à leur corps défendant. Ils mangent au-delà de leurs besoins biologiques et prennent du poids en le détestant car ils ont besoin d'apaiser une souffrance plus intense que le fait de grossir. Et s'il existe 6.5 millions d'obèses aujourd'hui en France alors qu'il n'en existait pratiquement pas avant 1944, c'est que l'obésité est devenu un marqueur sociologique d'un malaise dans la société et de la souffrance mentale d'un grand, d'un trop grand nombre d'individus sacrifiés à cette religion du tout économique.

Ce constat d'échec est-il réversible, existe-t-il une solution ? Ma réponse est OUI. Si l'obèse accepte son handicap pour parvenir à recueillir le minimum de satisfaction, de plaisir et de sérotonine en deçà duquel la vie se décolore et passe en mode dépressif, il faut lui apporter ce plaisir sous une autre forme qui ne fasse pas grossir. J'en utilise trois.
La première est de lui permettre de maigrir, c'est plus grand de tous les plaisirs qu'il soit possible de lui offrir. Pour cela, il lui faut tout sauf un régime ou il doit compter ses calories et où il doit s'astreindre à ce dont il est incapable, l'équilibre, la mesure. S'il en était capable, il ne serait jamais devenu obèse et vouloir l'en convaincre est le meilleur moyen de le faire fuir. La deuxième est de l'aider à comprendre qu'il peut recoloniser certains grands besoins fondamentaux afin de retrouver la possibilité de s'épanouir autrement qu'en mangeant.
La troisième est d'adosser la lutte contre le surpoids à une cause plus large, celle de la reconquête de l'humanité perdue au cours de ces dernières décennies. On ne refait pas le monde mais chacun de nous peut entrer en résistance contre cette crise de l'épanouissement en s'y valorisant.

jeudi 24 mars 2011

L'ETUDE IFOP SUR LE REGIME DUKAN...ET MON AVIS A TOUT CELA


Etude IFOP* pour la méthode et le régime DUKAN**: étude de comportements et d'opinions auprès des Stabilisés


L'IFOP, institut d'étude réputé et indépendant, a été chargé de mener une étude auprès de l'ensemble des personnes inscrites sur le site de coaching régimeDukan.com et actuellement en phase 4 c'est-à-dire en phase de stabilisation définitive. Ces personnes ont suivi la méthode Dukan dans le cadre d'un coaching sur internet avec un suivi personnalisé et interactif à travers un échange de consignes et de compte rendus quotidiens.
Sur 2934 personnes contactées par e-mail entre le 17 et 27 décembre 2010, 1525 ont participé à l'étude en répondant à un questionnaire auto-administré online.

Objectifs de l'étude


Recueillir les comportements et l'opinion des utilisateurs de la méthode Dukan inscrits au site régime Dukan.com et en phase de stabilisation et ainsi apporter des éléments factuels à mettre en perspective avec les critiques apportées aux régimes en général.

Résultats de l'étude


1/ Un juste poids*** rapidement atteint et stabilisé pour près de 8 personnes sur 10

Le Juste Poids individuel a été atteint sur une durée moyenne de 2,4 mois de régime (phase d'attaque + Phase de croisière). Le poids perdu au cours des deux premières phases
du régime a été de 7,1 kg en moyenne. 79% des personnes ayant obtenu leur Juste Poids**
ont stabilisé ce poids sur la durée moyenne étudiée de 6,9 mois.

Mon avis  :

79% de stabilisation constitue une donnée radicalement neuve qui s'oppose frontalement à
toutes les statistiques précédentes, notamment celles fournies par l'ANSES qui annonce exactement l'inverse : 80% de nonstabilisation****. La durée moyenne du régime
amaigrissant est courte (2,4 mois). Une exposition aussi brève au régime est difficilement
compatible avec le développement de carences vitaminiques ou micro-nutritionnelles.

2/ Des niveaux de satisfaction et de recommandation très élevés et un suivi assidu des 2 mesures phares de la phase de stabilisation

98% des personnes stabilisées sont SATISFAITES de la Méthode Dukan en général, parmi lesquels on compte 70% de très satisfaites.
92% ont déjà recommandé la méthode à leur entourage et 91% continueront de le faire dans le futur.
Quant à la phase de Stabilisation définitive proprement dite, 80% l'ont trouvé FACILE et 76% estiment qu'ils la maintiendront facilement sur le long terme Pendant cette phase ultime, 98% des répondants ont maintenu le Jeudi Protéiné et 96 % le son d'avoine, 2 mesures clés et non négociables de cette phase ultime à suivre pour le reste de la vie.

Mon avis

98% de satisfaits de la méthode en général et 80% de personnes qui jugent la phase de stabilisation facile sont des scores exceptionnels. Plus encore, 97% ont intégré dans leur mode de vie les deux mesures phares de ma phase de stabilisation, prouvant par là qu'ils leur accordent une importance stratégique nouvelle pour gérer ce qu'ils n'avaient jamais fait, la stabilisation de leur poids. L'étude confirme que la Méthode Dukan est toute entière
bâtie sur la confiance de ses utilisateurs, ce qui est confirmé par un taux de recommandation
passé et futur extrêmement élevé : 92 % et 91%.


3/ Un avis très majoritairement favorable des médecins dès lors qu'ils ont été sollicités par leurs patients stabilisés

53 % des sondés en ont parlé à un médecin avant, pendant ou après le régime. Auprès des 50% de répondants en ayant parlé avec leur médecin pendant ou après le régime, l'avis du
médecin a été favorable pour 68% des médecins et neutre pour 24%.
De plus, parmi ceux qui ont recueilli l'avis de leur médecin avant et pendant/ après le régime (18% des répondants), celui-ci est très majoritairement favorable et est en progression significative, passant de 77% d'avis favorables avant à 84% pendant ou après le régime.

Mon avis

Contrairement à l'idée répandue, plus d'une personne sur deux suivant le régime Dukan
en parle à son médecin. 92% des cas ont reçu un accueil favorable (68%) ou neutre (24%), ce qui est le reflet du bon sens des utilisateurs et l'a priori favorable des médecins envers ma méthode. Fort de ces données encourageantes, je vais proposer aux généralistes de France de revenir dans la boucle de la prise en charge du surpoids. Il n'existe à ce jour en France que 300 nutritionnistes pour 20 millions de personnes en surpoids. Le retour des 200 000 généralistes de France sur le terrain, conjugué à des actions de masse comme le Livre-méthode ou le Coaching sur Internet est à mon sens porteur de la lutte contre le surpoids.


4/ Des bilans biologiques qui s'améliorent

55% des répondants ont réalisé un bilan biologique soit avant, soit après le régime. Et 1 personne sur 4 a effectué un bilan biologique avant et après régime.
53 % des bilans biologiques effectués après régime ont montré une amélioration de ces bilans, 39 % un bilan inchangé et 6% un bilan altéré.
Au niveau du Bilan Lipidique (cholestérol, triglycérides), 88% ont été améliorés ou inchangés (dont 51% d'amélioration).
Au niveau glycémie / hémoglobine glyquée, 92% des bilans ont été améliorés ou inchangés
(dont 38% améliorés).
Le bilan hépatique a été amélioré dans 17% des cas (avec 57% d'inchangés et 26% de personnes qui ne savent pas).
Le bilan rénal a été amélioré, inchangé ou non relevé dans 97% des cas et altéré dans 3%.

Mon avis

Là encore, les médecins traitants ont fait la preuve de l'intérêt de leur présence tout au long du régime puisque 55% des sondés ont pu bénéficier d'un bilan biologique.

Ces bilans confortent l'ensemble des bénéfices santé de ma méthode et de mon régime. Ses résultats sont d'autant plus pertinents qu'ils ont été recueillis auprès d'utilisateurs eux-mêmes assortis de leurs bilans biologiques. Ce qui les oppose fondamentalement aux résultats de l'enquête menée par l'ANSES déduits virtuellement et théoriquement des ouvrages de vulgarisation des 15 régimes évalués.

Contrairement aux inquiétudes soulevées par certains observateurs, non seulement ma méthode ne surcharge pas les bilans lipidiques (cholestérol et triglycérides) mais les améliorent dans plus d'un cas sur deux des Stabilisés. Une autre donnée de grand intérêt concerne le bilan rénal qui dans son extrême majorité est stable voire même 11 % des cas améliorés. Tout milite pour faciliter l'accès de cette méthode au grand public et la porter à la connaissance des généralistes pour les faire entrer de deux manières dans la boucle de la lutte contre le surpoids.
Soit en se limitant à encadrer leurs patients ayant pris seuls l'initiative de suivre ma méthode, dissuadant celles et ceux qui n'en n'ont pas besoin et établissant un bilan clinique et biologique de début de régime. Soit en suivant mes séminaires de formation pour leur donner les moyens d'assurer eux-mêmes le suivi global de leurs patients.

Conclusion générale de l'étude IFOP


L'étude IFOP, conduite sur un nombre significatif de cas (1525 personnes ayant suivi la méthode Dukan sur régimeDukan.com et en phase de stabilisation) montre que la perte de poids obtenue a pu être consolidée puis stabilisée dans 79% des cas, sur une durée de 6,9 mois.

98 % des personnes stabilisées sont satisfaites des résultats de la méthode Dukan, 80 % l'ont trouvé facile et 92 % l'ont déjà recommandé et 91% le recommanderont à l'avenir.

53 % des sondés en ont parlé à un médecin avant, pendant ou après le régime. Parmi ceux qui ont recueilli l'avis de leur médecin avant et pendant/ après le régime (18% des répondants), celui-ci est favorable et est en progression significative, passant de 77% d'avis favorables avant à 84% pendant ou après le régime.

25% des sondés ont fait un bilan biologique avant et après le régime.

Pour plus de 9 personnes sur 10 (92%), les résultats de ces bilans ont été améliorés ou inchangés. 40% des sondés ont eu un bilan biologique avant et 40 % après le régime.

Mon avis

L'ensemble de ces résultats montre que la Méthode Dukan permet d'obtenir des résultats plébiscités par la quasi-totalité des utilisateurs en phase de stabilisation suivis en coaching quotidien sur Internet. Ces résultats affichent des taux de stabilisation inédits et une absence d'effets secondaires révélés par des bilans médicaux biologiques améliorés ou inchangés dans la très grande majorité des cas.

Une stabilisation obtenue dans 79 % des cas tranche avec l'ensemble des résultats obtenus depuis que les statistiques sur le surpoids existent.
La récente étude de l'Anses regroupant un grand nombre d'études multicentriques fixait à 20 % les cas de poids stabilisés**** alors que l'étude IFOP sur la méthode Dukan s'établit à près de 80 %.

Les résultats de la Méthode Dukan (amaigrissement et stabilisation) ayant été obtenus à l'aide d'un coaching on line capable d'être appliqué sur de larges populations, la méthode ouvre une nouvelle perspective d'amaigrissement à grande échelle adaptée à l'ampleur du défi actuel.
Pour tous renseignements complémentaires ou demande de l'étude
complète de l'IFOP
Regime Dukan - Service Presse
Laura Zuili | 06 07 52 80 58 | laura.zuili@regimedukan.com
IFOP
Eva Moachon | 01 72 34 94 47 | eva.Moachon@ifop.com

Annexes


*Source : Etude IFOP - Bilan auprès des Stabilisés.
Etude réalisée online du 17 au 27 décembre 2010, via un questionnaire auto-administré par e-mail, auprès des personnes en phase de stabilisation, inscrites sur le site régimeDukan.com.
Échantillon représentatif de 1525 répondants.
**La méthode Dukan est fondée sur l'utilisation de 100 aliments - 72 aliments riches en protéines et 28 légumes. Ces 100 aliments sont à utiliser à volonté. Le régime se décompose en 4 phases : 2 pour maigrir, 2 pour stabiliser le poids perdu
1-La phase d'Attaque utilisant exclusivement les 72 aliments riches en protéines, brève - 2 à 7 jours - et foudroyante dans ses résultats sur la perte de poids (1,5 à 4 kg) + 20 minutes de marche et 1,5 cuillère à soupe de son d'avoine
2-La phase de Croisière ajoutant aux 72 aliments de l'attaque les 28 légumes, avançant à la vitesse de 1 kg par semaine, jusqu'à l'obtention du Juste Poids + 20 minutes de marche et 2 cuillères à soupe de son d'avoine
3-La phase de Consolidation. Elle conserve les 100 premiers aliments toujours à VOLONTÉ et ajoutent 2 fruits, 2 tranches de pain complet, 40 g de fromage par jour et deux portions de féculents et 2 repas de gala par semaine + 25 minutes de marche et 2,5 cuillères à soupe de son d'avoine. Elle dure 10 jours par kilo perdu.
4-La phase de Stabilisation où l'alimentation s'ouvre tout en gardant la base alimentaire de la phase de consolidation, sous le respect de 3 mesures simples, concrètes, hyper efficaces, peu douloureuses mais non négociables : jeudi protéiné, abandon des ascenseurs et 3 cuillères à soupe de son d'avoine + 20 minutes de marche.
***Juste poids : le Juste Poids de chacun est un concept propre à la méthode Dukan qui intègre dans le calcul de ce poids les spécificités individuelles permettant non seulement d'atteindre ce poids mais plus encore de le conserver. (11 paramètres dont le sexe, l'âge, le poids maximum et le poids minimum jamais pesé, l'hérédité, l'ossature, le nombre de grossesses, le poids souhaité et le poids de croisière le plus longtemps porté, l'urgence de la perte de poids). Ces paramètres spécifiques et personnels permettent non seulement d'atteindre
ce poids, mais plus encore de le conserver.
**** D'après le rapport d'expertise réalisé par l'Anses en novembre 2010,
80 % des sujets reprennent du poids un an après la fin de leur régime
(Source : Dossier de Presse - p 12)

dimanche 12 décembre 2010

L'évaluation de l'A.N.S.E.S : les leçons à en tirer

  L’encadrement médical de l’amaigrissement                                                                               
 L’Anses préconise qu’un amaigrissement devrait être pris en charge par un médecin spécialisé assisté d’un endocrinologue et d’un psychothérapeute. Or on sait qu’il n’existe que 300 nutritionnistes en France pour 21 millions de personnes en surpoids dont 6,5 millions d’obèses. Ces deux chiffres parlent d’eux-mêmes.
  Réintroduire les généralistes dans la boucle.  
 La suggestion de l’Anses étant inapplicable, une autre voie est ouverte, celle des généralistes. Privés de médications actives et n’ayant ni temps ni formation nécessaire, ils peuvent assurer une surveillance médicale. 
 Dans leur majorité, les généralistes français connaissent ma méthode pour avoir observé ses résultats sur leur patientes. Un grand nombre prescrit mon livre « sur ordonnance » à la manière d’une médication. D’autres me demandent à être formés, 37 à ce jour l’ont été. Un grand nombre reste spectateurs. Ce sont à ces derniers que je demande de me rejoindre en leur offrant un nouveau champ d’action. Dans mes livres, j’inciterai mes lecteurs à être suivis médicalement et biologiquement par leur médecin. Pour ceux qui seront coachés sur internet, le médecin traitant recevra un bilan de départ et un suivi hebdomadaire et pourra les encadrer mensuellement.

L'évaluation de L'A.N.S.E.S : 6 lacunes troublantes mais des propositions intéressantes

  1. La sélection des 15 régimes est incompréhensible.
Elle regroupe pêle-mêle des entités disparates et difficilement assemblables dont 3 régimes farfelus Citron, Soupe au choux et Mayo, un régime disparu, le Scarsdale et 2 régimes inconnus en France : le Ornish et le Guttersen.
Seuls les 9 autres présentent une cohérence et une audience suffisante.
3 sont franco-français le Fricker, le Cohen et la Chrononutrition.
6 méthodes ont une diffusion internationale : Atkins, Weight Watchers, Montignac, South Beach, The Zone et Dukan.


2. L’évaluation n’a porté que sur les risques sans les corréler aux bénéfices, ce qui est contraire à toute procédure scientifique. N’importe quel médicament, intervention chirurgicale ou vaccin présente des risques qui ne peuvent être évalués qu’à la lumière des bénéfices recherchés.

3. L’évaluation des régimes a été réalisée sur un modèle virtuel et théorique « à la seule lecture des livres et sur la seule composition des aliments conseillés ». Aucun utilisateur n’a été consulté. Comment tester une méthode comme la mienne qui autorise librement et les quantités et les choix de ses 100 aliments ?

4. L’évaluation a occulté l’acteur central du problème des régimes, son utilisateur, celui à qui en revient la charge et la difficulté du régime, le mieux à même d’exprimer un avis sur son parcours, ses résultats, ses bilans de santé et surtout, la stabilité des résultats                                                 
La méthode Dukan a rencontré un succès qui relève du phénomène. Lorsque une adhésion est si forte et si contagieuse, lorsqu’elle dure depuis 10 ans, regroupe une communauté de 10 millions de français et diffuse en tâche d’huile sur le reste du monde, elle est porteuse d’un immense espoir et source d’intense mobilisation. Il faut s’appliquer à en comprendre les raisons, à réduire ses imperfections pour en faire une arme de guerre contre le surpoids dans le monde. 
5. L’évaluation des risques de déficits en vitamines ou en micronutriments n’a pas tenu compte du fait que la plupart des utilisateurs utilisent des suppléments vitaminiques.
6. Quant aux risques cardiovasculaires et de cancer, c'est une hypothèse  invalidée par le consensus scientifique qui veut que le surpoids soit intimement corrélé au risque cardiovasculaire et aux cancers hormonodépendants comme le sein, l’utérus et la prostate et que maigrir réduit très fortement ces risques.

Ma réaction à la sortie du rapport de l'A.N.S.E.S

Maigrir n'est pas anodin mais ne pas maigrir quand on en a besoin menace gravement la santé, la vie et le bonheur.

Un rapport de l'Anses a étudié les risques inhérents aux régimes et méthodes proposées pour maigrir. Il en ressort que pour ne prendre aucun risque, il faut rester dans l'équilibre, manger de tout en petites quantités, c'est à dire rester dans le système sans risque des Basses Calories.

C'est une nouvelle contre-attaque de l'establishment qui défend toujours son dogme et qui tente d'étouffer le scandale de l'incapacité de la médecine occidentale à faire face au drame du surpoids.
Chaque année depuis 1950, il y a un peu plus de gros en France. 50 000 personnes meurent chaque année de leur surpoids, de leur diabète, de leurs affections cardiovasculaires, d'accidents vasculaires cérébraux, de cancers du sein directement corrélés au surpoids. 
Incluons dans cette population ceux et celles qui souffrent de troubles rhumatologiques, respiratoires, qui ronflent et souffrent d'apnées du sommeil. 

Et tant de femmes surtout qui vivent leur surpoids dans la détestation, la perte de confiance, la dévalorisation et la culpabilité, l'effondrement de l'estime de soi, l'ostracisme et la marginalisation.
20 millions de français en surpoids, un cout humain et financier qui inquiète tous les gouvernements du monde. Et pour toute réponse : "Attention, maigrir n'est pas anodin".

Face à l’épidémie de surpoids, il importe de savoir si on accepte le surpoids comme une caractéristique du nouvel homme ou si l’on tente de résister.
Je suis de ceux qui se sont donnés pour mission de se battre.

Il est temps, face au 5ème fléau humain, il est grand temps que l'on mette en balance les risques d'un régime et ceux d'une absence de régime.

J'en appelle aux politiques afin qu'ils cessent de s'en remettre toujours aux mêmes experts. Qui sont ces experts ? Des chercheurs qui connaissent mieux les rats de laboratoire que les obèses en souffrance, des administratifs de bonne foi qui gèrent des dossiers avec l'obsession paralysante du principe de précaution. Aurait-on été sur la lune si l'on redoutait la peur du vide ?

Si j'avais une mère, une fille ou une femme obèse, je m'appliquerais à la faire maigrir avec efficacité. Ne jamais oublier qu'un gros ou une obèse est une personne qui se noie. Et se contenter en cette situation critique de lui enseigner les gestes équilibrés de la nage est le meilleur moyen d’
accélerer la noyade.

Dr Pierre Dukan